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AU JARDIN

 
 
 
N'utilisez pas de traitements totaux qui associent insecticides et fongicides. Ils ne répondent à aucun diagnostic précis, tuent tout sur leur passage et favorisent sournoisement la résistance de nombreux nuisibles. .  
 
Utilisez les pesticides et herbicides biologiques, mais toujours avec parcimonie et précautions.  
 
Si vous devez traiter votre jardin (engrais, insecticides, fongicides…), rincez votre pulvérisateur ou arrosoir et épandez ces résidus sur la zone traitée.  
 
Si vous devez tondre votre pelouse avec un appareil électrique, bruyant, veillez à le faire à des heures acceptables par vos voisins. . 
 
Évitez de brûler vos déchets de jardin. Placez-les dans un bac avec vos restes de repas et autres déchets organiques, arrosez et recouvrez de terre. Vous obtiendrez ainsi, au bout de six mois, un excellent engrais naturel.  
 
Il pleut ? Profitez-en pour récupérer les eaux de pluie qui serviront à arroser vos plantes ou à laver voiture, vélo, trottinette…  
 
L'eau s'évapore très vite sous la chaleur du soleil. Profitez de la fraîcheur du matin et du soir pour arroser votre jardin, plates-bandes et potagers auront tout le temps de se désaltérer.  
 
Au jardin, limitez l'usage des désherbants et des pesticides chimiques qui polluent durablement les cours d'eau ou les nappes phréatiques. Choisissez plutôt des solutions naturelles : savez-vous par exemple que les coccinelles se régaleront de vos pucerons ? Voraces, ces petites bêtes dévorent jusqu'à une centaine de pucerons chaque jour…  
 
Favoriser la biodiversité dans son jardin, n'oubliez pas qu'en milieu urbanisé (villes et villages), les jardins représentent un habitat pour les espèces qui y vivent. Pensez à mettre en place des nichoirs, abris à hérisson… Cela ne coûte rien, n'apporte aucune nuisance, et joue en faveur des espèces.  
 
Les insecticides ne sont pas la seule solution à la protection de votre jardin contre certains nuisibles ravageurs. En effet, certaines espèces d'insectes peuvent remplacer en grande partie l'action de ces produits. Ces insectes dits « effectifs » permettent une lutte anti-parasite respectueuse de l'environnement et de votre santé, et favorise la pollinisation. Il existe des nichoirs à insectes effectifs, renseignez-vous auprès de votre jardinerie ou de votre association de protection de la nature la plus proche.  
 
Préférez des essences locales pour agrémenter votre jardin, souvent mieux adaptées au climat local, elles ont également un fort intérêt écologique pour la faune.  
 
Désherbage : Préférez l'huile de coude et la binette aux pesticides . 
 
Les pompes à chaleur géothermiques ou sur air utilisent les calories stockées dans le sol, l'eau des nappes phréatiques ou l'atmosphère. Elles fournissent ainsi une partie du chauffage grâce à une énergie gratuite, renouvelable et non polluante tout en réduisant notablement votre facture d'électricité. Ainsi, une pompe à chaleur géothermique, installée par exemple dans votre jardin, quand elle consomme 1 kWh d'énergie électrique, restitue 3 à 4 kWh de chaleur pour la maison. (ADEME)  
 
Pour arroser le jardin, comptez 15 à 20 litres d'eau par mètre carré. Pas la peine d'utiliser l'eau potable : récupérez l'eau de pluie ! Il existe des citernes de toutes contenances, équipées de robinets. Une citerne peut ainsi alimenter un réseau d'arrosage automatique. (ADEME).  
 
Faites du compost ! Vous pouvez ainsi recycler vos déchets végétaux et organiques (même de cuisine). Deux options : un simple tas de vos déchets dans un coin du jardin, mais le compostage sera long ; ou le composteur, particulièrement adapté aux petits jardins. .

 

(c) Manon Lacroix - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 2.04.2005